SALAMMBO
SALAMMBO
SALAMMBO de Gustave Flaubert, l’un des écrivains français du XIX avec Théophile Gautier à avoir voyagé en Orient en compagnie de son ami Maxime du Camp.
Je placerai l’étude de Salammbô paru en 1862 après six ans d’écriture, sous le signe de la TRAHISON.
Fille d’Hamilcar, dédiée à Tanit, elle est envoyée au mercenaire Mâtho, un lybien qui a dérobé le voile de la déesse Tanit. Salammbô est identifiée à Tanit dans sa première apparition pendant le festin des mercenaires.
Salammbô
« D'un bout à l'autre, c'est couleur de sang ». |
Résumé
Las d'attendre d'être payés, les mercenaires qui ont combattu Rome pour le compte de Carthage se sont révoltés. L'un d'entre eux, Mâtho le Libyen, réussit à s'introduire dans le temple de la ville, et à voler le voile sacré de la déesse lunaire Tanit dont dépend, croit-on, le destin de la ville.
Pour se sauver, Carthage fait appel à Hamilcar, mais après une première victoire au Macar, il est vaincu à son tour par les insurgés, rejoints par le Numide Narr'Havas.
Sur les conseils du grand prêtre Schahabarim, Salammbô, la fille d'Hamilcar, se rend au camp des mercenaires et se donne à Mâtho, qui lui restitue le voile de Tanit.
Dès ce moment le sort des armes tourne, mais la ville est maintenant privée d'eau, Mâtho ayant saboté l'aqueduc. La pluie ne tombera qu'après un sacrifice d'enfants, immolés au dieu Moloch.
Hamilcar, appuyé par Narr'Havas, qui a rejoint le camp de Carthage et s'est vu promettre Salammbô, accule ses ennemis dans le défilé de la Hache, où ils mourront de faim.
Mathô, capturé, est torturé et Salammbô meurt à la vue de son supplice.