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voyage tunisie 2011 3.2

26 mars 2011

réponse à vos commentaires ( 15)

En réponse à tous vos commentaires :

Je vous rappelle que  Salammbô est le nom de la fille d’Hamilcar- dédiée à l’ancienne déesse Tanit.  Elle ne raconte pas d’histoires sur l’ancienne Carthage ;  C’est son histoire que raconte le livre qui porte son nom.

Cela s’appelle un roman éponyme , c’est-à-dire qui porte le nom de l’héroîne.

Pour exaucer le vœu de Corentin : oui nous allons étudier le texte en classe.

Attention aux accords  des verbes au pluriel ( Pierre Auzereau)

On peut penser :  règles des verbes qui se suivent ….( Pierre Lesschaeve)

 

 

Marine et Léa : il faudrait analyser davantage les ressemblances et les différences entre les deux repas.
Les mercenaires sont des hommes de l’antiquité – période où comme les Romains , les repas se prennent à demi-allongé sur une sorte de banquette – qui  vient d’ailleurs du mot banquet, signifiant repas festif.

Lucile, bon commentaire, corrige les fautes , pas de etc…

Marie : précise les différences de coutumes . il serait bon d’évoquer la question de l’hospitalité méditerranéenne.

Louis : les phrases doivent comporter un verbe …si possible ;

Laurence : relis bien , ce ne sont pas les mercenaires qui mangent le « mechoui » ce sont plutôt les personnages du texte Maupassant : Une fête arabe.

Tu n’es pas la seule à avoir mélangé les textes –…. pourtant de deux couleurs différentes

Johanna : parle nous du mode de vie des berbères : leurs coutumes , leur alimentation, sont-ils musulmans ?

Baptiste : relis ton texte et complète- le. Pourquoi ce rapport au Moyen Age ?  Pas de etc..

Jordan : très bonnes observations  Que pourrais-tu dire sur l’hospitalité méditerranéenne ?

Romain : bon commentaire.  Corrige les fautes

J’aimerais des commentaires sur les informations mythologiques que je vous propose :

Naissance de l’écriture( origine égyptienne) hospitalité  (Grèce antique à travers le texte d’Ulysse) et sur la question du voile : car vous avez sans doute remarqué que ce sujet croise celui d’histoire des arts avec le voile que tient le Faune et lui abandonne la grande Nymphe. 

Mme Blanchet Lubeit

 

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19 mars 2011

avant dernier jours

salut les parents

encore une superbe journée bien chargée (visite d'une usine de textiles sur sousse ) puis petite promenade dans les souks de tunis avec découverte d'une cathédrale chrétienne sur l'avenue bourguiba 

Puis déjeuner dans un superbe restaurant tunisien

Suivit de la visite des vestiges de carthage pour enfin revenir a l'hotel el mouradi gammarth

CE SOIR MEGA SURPRISE pour l anniversaire de mathieu et romain

19 mars 2011

Orientalisme

Bonjour à tous les élèves de la troisième 2 et à ses valeureux enseignants,

Bonne nouvelle pour ceux d'entre vous qui souhaiteraient prolonger le voyage au retour: une exposition sur l'Orientalisme en France se tiendra à au Musée de la VIeille Charité à Marseille du 27 mai au 28 Août ; vous pourrez y voir des tableaux de peintres tels que Delacroix et Matisse qui sont allés en Afrique du Nord ainsi que Chasseriau.

Je vous souhaite une fin de voyage exaltante et un retour serein.

Madame Lubeit.

18 mars 2011

vendredi 18

Salut les parents:

Aprés la superbe soirée d'hier soir nous vous retrouvons:

Aujourd'hui, journée tranquille, le matin petit trajet puis le souk de Tozeur et celui de Kairouan. Un bon déjeuner dans un restaurant haute gamme. Cet après midi après un long trajet, nous avons due hélas retrousser chemin de l'hôtel el mouradi kairouan 4 étoiles pour aller a l'hôtel el mouradi palace de seulement 5 étoiles :)

A part ça la vie est toujours aussi dure entre hammam, sauna, bronzette, couscous, banquet et piscine chauffée sans oublier le délicieux kébab de tout a l'heure .

nous pensons à vous lorsque nous le pouvons car le temps nous est compté entre les festivitées.

17 mars 2011

16,17 mars

bonjour les parents

 matin du 16 mars : promenade en dromadaire dans le sahara puis aprés-midi ,temps libre au bord de la piscine de l'hotel el mouradi tozeur pour bronzé et se relaxer car on en avait besoin ! :)

matin du 17 mars : magnifique balade en 4x4 dans les oasis montagnard de la chaine de montagne "atlas"

puis balade toujours en 4x4 dans les dunes de sables ( comprenant sensations fortes car saut etc )

aprés-midi: promenade en caleche puis visite d'un zoo à tozeur avec un guide un peu spécial mdr

exuser nous pour le manque de photo posté aujourd'hui sur le blog car peu de temps (nous devons nous douché puis manger pour ensuite aller a une soirée dans l'oasis de tozeur)

bisoux de toute la 3.2

 

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16 mars 2011

SALAMMBO 4

Voici donc un ensemble de textes autour de la figure de Salammbô, identifiée à Tanit dans sa première apprition ici telle une déesse. Il peut être intéressant de jouer , mimer, danser ou déclamer ce texte en étant attentif surtout à la richesse du vocabulaire et la splendeur de l'évocation.

Bonne route à tous, nous pensons à vous , Mme Lubeit.

 

 

 

 

Description de Salammbô :


Le palais s'éclaira d'un seul coup à sa plus haute terrasse, la porte du milieu s'ouvrit, et une femme, la fille d'Hamilcar elle-même, couverte de vêtements noirs, apparut sur le seuil. Elle descendit le premier escalier qui longeait obliquement le premier étage, puis le second, le troisième, et elle s'arrêta sur la dernière terrasse, au haut de l'escalier des galères. Immobile et la tête basse, elle regardait les soldats.

Derrière elle, de chaque côté, se tenaient deux longues théories d'hommes pâles, vêtus de robes blanches à franges rouges qui tombaient droit sur leurs pieds. Ils n'avaient pas de barbe, pas de cheveux, pas de sourcils. Dans leurs mains étincelantes d'anneaux ils portaient d'énormes lyres et chantaient tous, d'une voix aiguë, un hymne à la divinité de Carthage. C'étaient les prêtres eunuques du temple de Tanit, que Salammbô appelait souvent dans sa maison.

Enfin elle descendit l'escalier des galères. Les prêtres la suivirent. Elle s'avança dans l'avenue des cyprès, et elle marchait lentement entre les tables des capitaines, qui se reculaient un peu en la regardant passer.

Sa chevelure, poudrée d'un sable violet, et réunie en forme de tour selon la mode des vierges chananéennes, la faisait paraître plus grande. Des tresses de perles attachées à ses tempes descendaient jusqu'aux coins de sa bouche, rose comme une grenade entrouverte. Il y avait sur sa poitrine un assemblage de pierres lumineuses, imitant par leur bigarrure les écailles d'une murène. Ses bras, garnis de diamants, sortaient nus de sa tunique sans manches, étoilée de fleurs rouges sur un fond tout noir. Elle portait entre les chevilles une chaînette d'or pour régler sa marche, et son grand manteau de pourpre sombre, taillé dans une étoffe inconnue, traînait derrière elle, faisant à chacun de ses pas comme une large vague qui la suivait.

Les prêtres, de temps à autre, pinçaient sur leurs lyres des accords presque étouffés, et dans les intervalles de la musique, on entendait le petit bruit de la chaînette d'or avec le claquement régulier de ses sandales en papyrus.

Personne encore ne la connaissait. On savait seulement qu'elle vivait retirée dans des pratiques pieuses. Des soldats l'avaient aperçue la nuit, sur le haut de son palais, à genoux devant les étoiles, entre les tourbillons des cassolettes allumées. C'était la lune qui l'avait rendue si pâle, et quelque chose des Dieux l'enveloppait comme une vapeur subtile. Ses prunelles semblaient regarder tout au loin au-delà des espaces terrestres. Elle marchait en inclinant la tête, et tenait à sa main droite une petite lyre d'ébène.

Ils l'entendaient murmurer :

- « Morts ! Tous morts ! Vous ne viendrez plus obéissant à ma voix, quand, assise sur le bord du lac, je vous jetais dans la gueule des pépins de pastèques ! Le mystère de Tanit roulait au fond de vos yeux, plus limpides que les globules des fleuves. » Et elle les appelait par leurs noms, qui étaient les noms des mois.

- « Siv ! Sivan ! Tammouz, Eloul, Tischri, Schebar !
- « Ah ! pitié pour moi, Déesse ! »

Les soldats, sans comprendre ce qu'elle disait, se tassaient autour d'elle. Ils s'ébahissaient de sa parure ; mais elle promena sur eux tous un long regard épouvanté, puis s'enfonçant la tête dans les épaules en écartant les bras, elle répéta plusieurs fois :

- « Qu'avez-vous fait ! qu'avez-vous fait !
« Vous aviez cependant, pour vous réjouir, du pain, des viandes, de l'huile, tout le malobathre des greniers ! J'avais fait venir des boeufs d'Hécatompyle, j'avais envoyé des chasseurs dans le désert ! » Sa voix s'enflait, ses joues s'empourpraient. Elle ajouta : « Où êtes-vous donc, ici ? Est-ce dans une ville conquise, ou dans le palais d'un maître ? Et quel maître ? le Suffète Hamilcar mon père, serviteur des Baals ! Vos armes, rouges du sang de ses esclaves, c'est lui qui les a refusées à Lutatius ! En connaissez-vous un dans vos patries qui sache mieux conduire les batailles ? Regardez donc ! les marches de notre palais sont encombrées par nos victoires ! Continuez ! brûlez-le ! J'emporterai avec moi le Génie de ma maison, mon serpent noir qui dort là-haut sur des feuilles de lotus ! Je sifflerai, il me suivra ; et, si je monte en galère, il courra dans le sillage de mon navire sur l'écume des flots. »

Ses narines minces palpitaient. Elle écrasait ses ongles contre les pierreries de sa poitrine. Ses yeux s'alanguirent ; elle reprit :

- « Ah ! pauvre Carthage ! lamentable ville ! Tu n'as plus pour te défendre les hommes forts d'autrefois, qui allaient au-delà des océans bâtir des temples sur les rivages. Tous les pays travaillaient autour de toi, et les plaines de la mer, labourées par tes rames, balançaient tes moissons. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 mars 2011

Le thème du goût : comparaison entre le festin

 

Le thème du goût : comparaison entre le festin des mercenaires tiré du récit de Flaubert et le texte de Maupassant , une fête arabe.

Ils s'allongeaient sur les coussins, ils mangeaient accroupis autour de grands plateaux, ou bien, couchés sur le ventre, ils tiraient à eux les morceaux de viande, et se rassasiaient appuyés sur les coudes, dans la pose pacifique des lions lorsqu'ils dépècent leur proie. Les derniers venus, debout contre les arbres, regardaient les tables basses disparaissant à moitié sous des tapis d'écarlate, et attendaient leur tour.

D'abord on leur servit des oiseaux à la sauce verte, dans des assiettes d'argile rouge rehaussée de dessins noirs, puis toutes les espèces de coquillages que l'on ramasse sur les côtes puniques, des bouillies de froment, de fève et d'orge, et des escargots au cumin, sur des plats d'ambre jaune.

Ensuite les tables furent couvertes de viandes antilopes : avec leurs cornes, paons avec leurs plumes, moutons entiers cuits au vin doux, gigots de chamelles et de buffles, hérissons au garum, cigales frites et loirs confits. Dans des gamelles en bois de Tamrapanni flottaient, au milieu du safran, de grands morceaux de graisse. Tout débordait de saumure, de truffes et d'assa foetida. Les pyramides de fruits s'éboulaient sur les gâteaux de miel, et l'on n'avait pas oublié quelques-uns de ces petits chiens à gros ventre et à soies roses que l'on engraissait avec du marc d'olives, mets carthaginois en abomination aux autres peuples. La surprise des nourritures nouvelles excitait la cupidité des estomacs. Les Gaulois aux longs cheveux retroussés sur le sommet de la tête, s'arrachaient les pastèques et les limons qu'ils croquaient avec l'écorce. Des Nègres n'ayant jamais vu de langoustes se déchiraient le visage à leurs piquants rouges. Mais les Grecs rasés, plus blancs que des marbres, jetaient derrière eux les épluchures de leur assiette, tandis que des pâtres du Brutium, vêtus de peaux de loups, dévoraient silencieusement, le visage dans leur portion.

Salammbô, chap 1

A comparer avec : une fête arabe, Maupassant ; 1891

On nous vient chercher. Le déjeuner nous attend. Il est ce que sont sous les tentes les repas indigènes offerts aux Européens.
    L'excellent mouton rôti en plein air, cadavre rissolé dont la peau se soulève en écailles dorées par le feu, apparaît porté par quatre Arabes sur un immense plat de bois. Son entrée sous les bords relevés de la tente et sous le soleil qui l'illumine surprend toujours comme l'apparition d'un supplicié du Moyen Age.
    On ne le découpe jamais, on le mange avec les mains. L'hôte soulève, sur les côtés de la colonne dorsale, de longs filets entre son pouce et son index et les présente aux dames gravement. Elles doivent les prendre en souriant, entre deux doigts aussi, et les manger.
    Cette politesse une fois faite et reçue les invités arrachent d'abord eux-mêmes les belles croûtes de peau vernies et parfumées par les braises de bois odorant et les croquent, puis attaquent la chair, le filet, le gigot, l'épaule. On emploie alors quelquefois le couteau, et les hommes galants viennent en aide aux dames. Mais on ne découpe pas, on dépèce, on arrache, on s'en nourrit en sauvages. Et c'est bon, très bon, excellent, excitant si fort l'appétit, la gaieté, la bonne humeur, qu'à sept personnes, dont deux dames, nous en avons mangé un tout entier.
    Puis viennent des ragoûts où les fruits sucrés du désert et les piments féroces sont mêlés aux graisses chaudes et fondues des bêtes, autour des viandes bouillies qui ressemblent en même temps à des entremets et à du feu.

16 mars 2011

SALAMAMMBO 3

ELEMENTS DE MYTHOLOGIES COMPAREES

A Carthage , la déesse Tanit est issue d’une lointaine ressemblance avec le dieu THOT égyptien.

On l’appelle aussi la déesse de la lune. Elle est associée aux MYTHES DE NAISSANCE ,

Thot, le dieu égyptien, "scribe parfait aux mains pures" est celui qui transmit les hiéroglyphes aux hommes.

LES MYTHES DE NAISSANCE : La naissance de l’écriture (Egypte)

Imhotep vécut vers 2700 avant J.-C. et passe pour avoir construit à Saqqara la première des pyramides d'Égypte. Les scribes en avaient fait leur patron ; ils avaient l'habitude, avant de se mettre à l'ouvrage, de répandre en son honneur quelques gouttes d'eau puisées à leur godet. Ce n'est qu'à la Basse Époque qu'il fut intronisé au rang des dieux. Pour les Grecs, il s'identifia à Asklépios, le dieu des médecins

L'histoire raconte que, blasé et las des hommes, le roi des dieux Rê avait quitté l'Egypte et confié à Thot la tâche d'enseigner aux hommes les "paroles sacrées".

"Ecoutez-moi tous, je suis à ma place dans le ciel, autant que je le peux, je veux que ma lumière brille dans l'autre monde... Et toi, tu seras mon scribe ici, tu maintiendras la justice parmi les gens de ce monde. Tu prendras ma place, tu seras mon substitut. Ainsi, tu seras appelé Thot, le substitut de Rê."

C'est ainsi que sur les ordres de Rê, les hommes avaient reçu de Thot les hiéroglyphes, qui devaient leur permettre l'appropriation de toute sagesse.

Thot règne sur les arts de l'écriture, de l'arpentage, de la médecine, de la mathématique, de l'astronomie. Patron des scribes, on le trouve représenté sous l'apparence d'un homme à tête d'ibis ou de babouin. Il est chargé de vérifier la justesse de la balance du tribunal d'Osiris, lors de la pesée des âmes. Il est aidé par son épouse Seshat, la maîtresse des livres, qui gère les archives, rédige les chroniques des rois, inscrit leurs noms et leurs exploits sur les feuilles de l'arbre de la vie du temple d'Héliopolis.

Décrit dans "Le livre des morts" comme "le scribe parfait aux mains pures", Thot est plus qu'un dieu créateur, il est le verbe même du dieu créateur. "Je donne le souffle à celui qui demeure dans le monde caché grâce aux paroles magiques qui sortent de ma bouche, afin qu'Osiris triomphe de ses adversaires."

Hymne à Thot

"Salut à toi, Lune, Thot, Taureau en Hermopolis, qui résides à Herset, qui ouvres le château des dieux, qui as connaissance des secrets et fixes leur expression, qui sais distinguer un discours de son semblable, le juge de chacun, dieu au regard pénétrant dans la barque de millions d'années, le rapide messager de l'humanité, qui connais l'homme selon sa parole, qui fais se dresses l'action mauvaise contre son auteur, qui satisfais Rê, t'élèves vers le seigneur unique et fais qu'il ait connaissance de tous les événements. Lorsque blanchit la terre, il appelle dans le ciel, il ne néglige pas le rapport de demain".

Le babouin et l'ibis sont les deux visages du dieu Thot

Le babouin accueille le lever du jour de ses cris, c'est pourquoi les Egyptiens l'associent au culte solaire. Il en vient ainsi à incarner ceux qui honorent les lumières de la connaissance. La statuaire le représente toujours assis ou accroupi, le sexe dressé.

L'ibis fouille le sol de son long bec pour se nourrir. Appelé "calao" chez les Sénoufo de Côte d'ivoire, il est représenté dans la sculpture par un oiseau enceint des signes d'écriture. Le bec, assimilé au pénis ou au calame, pénètre le ventre volumineux au milieu duquel est peint un sexe féminin. La recherche de nourriture et l'extrémité de son long bec dans le limon suggèrent le mouvement du calame lors de l'acte d'écriture.

La fécondation de la pensée par l'écriture est comparée à la procréation humaine ou animale. Singe de roches et oiseau des marais fouillent tous deux dans le sol, l'un du bout des doigts, l'autre du bec, y laissent des traces et évoquent le geste d'écrire.

16 mars 2011

SALAMMBO 2

Origines grecque et latine : Les déesses

  • La lune, Diane / Artémis est mythologiquement jumelle du soleil (Apollon), elle est vénérée des magiciennes et souvent associée à Hécate.
      Au niveau mythologique, c’est Sélène qui est la Lune personnifiée. Elle est mentionnée notamment dans l’Hymne homérique à Hermès, Les Phéniciennes d’EURIPIDE, Les Géorgiques de VIRGILE. Il existerait également un hymne homérique dédié à la déesse. Pour des compléments, voir les sites Mythorama et Wikipedia.
      Sur le site de l’Académie de Rouen, un intéressant travail sur la légende d’Artémis permettra de travailler sur les textes antiques et les œuvres du Louvre.
      Voir aussi chez LUCIEN, dans Histoire véritable, Vénus et la Lune et Icaroménippe ou le voyage aérien ainsi qu’Antonius DIOGENE, Des choses incroyables que l’on voit au-delà de Thulé (Ier s. av. J.-C.).
      D’autres civilisations antiques ont fait de la Lune une déesse : voir la déesse phénicienne Tanit, ainsi que Thot en Egypte.

- Artémis est la fille de Zeus et de Léto, déesse de la chasse et de la chasteté. - Aide la naissance d'Apollon. Possède arc et flèches offerts par Zeus, et une meute de chiens féroces offerts par Pan. - Protectrice des Amazones, Hippolyte est de ses fidèles.

- Elle punit :

- Elle exige le sacrifice d'Iphigénie, et est favorable aux Troyens lors de la guerre de Troie.

Homère, odyssée chant 6 : Nausicaa est comparée à Artemis

Traduction

« Quand les servantes et leur maîtresse se furent rassasiées à manger, elles jouèrent à la balle, ayant rejeté leur voile. C'est Nausicaa aux bras blancs qui marquait la mesure du chant.

Telle Artémis la sagittaire va par les monts, le Taygète élevé ou l'Erymanthe, joyeuse de chasser sangliers et biches rapides ; avec elles les nymphes des campagnes, filles de Zeus qui tient l'Egide, suivent la chasse en jouant - et Léto se réjouit dans son coeur, car sa fille les dépasse toutes de la tête et du front et on la distingue facilement, quoique toutes soient belles. Ainsi brillait entre ses servantes la jeune vierge indomptée. »

A Noter : le voile revêt toujours un sens symbolique. Rattaché au voile d’Isis – qui selon Pierre Hadot, serait le voile qui recouvre la nature , fusis en, grec, et la dérobe à nos yeux tout en nous en laissant apercevoir sa forme en transparence, il est aussi une métaphore. Il nous montre ce qui se voit, pour désigner en fait l’invisible.

Voile de Tanit, voile des jeunes filles dans l’épisode de Nausicaa, voile de la grande nymphe dans l’Après-Midi d’un Faune de Nijinski.

 

 

 

 

 

 

16 mars 2011

SALAMMBO

SALAMMBO

 

SALAMMBO  de Gustave Flaubert, l’un des écrivains français du XIX avec Théophile Gautier à avoir voyagé en Orient en compagnie de son ami Maxime du Camp.

Je placerai l’étude de Salammbô   paru en 1862 après six ans d’écriture,  sous le signe de la TRAHISON. 

Fille d’Hamilcar, dédiée à Tanit, elle est  envoyée au mercenaire Mâtho, un lybien qui a dérobé le voile de la déesse Tanit. Salammbô est identifiée à Tanit dans sa première apparition pendant le festin des mercenaires.

Salammbô

 

« D'un bout à l'autre, c'est couleur de sang ».

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Résumé

Las d'attendre d'être payés, les mercenaires qui ont combattu Rome pour le compte de Carthage se sont révoltés. L'un d'entre eux, Mâtho le Libyen, réussit à s'introduire dans le temple de la ville, et à voler le voile sacré de la déesse lunaire Tanit dont dépend, croit-on, le destin de la ville.

Pour se sauver, Carthage fait appel à Hamilcar, mais après une première victoire au Macar, il est vaincu à son tour par les insurgés, rejoints par le Numide Narr'Havas.

Sur les conseils du grand prêtre Schahabarim, Salammbô, la fille d'Hamilcar, se rend au camp des mercenaires et se donne à Mâtho, qui lui restitue le voile de Tanit.

Dès ce moment le sort des armes tourne, mais la ville est maintenant privée d'eau, Mâtho ayant saboté l'aqueduc. La pluie ne tombera qu'après un sacrifice d'enfants, immolés au dieu Moloch.

Hamilcar, appuyé par Narr'Havas, qui a rejoint le camp de Carthage et s'est vu promettre Salammbô, accule ses ennemis dans le défilé de la Hache, où ils mourront de faim.

Mathô, capturé, est torturé et Salammbô meurt à la vue de son supplice.

 

 

 

 


 

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